Autres Thèmes Fondamentaux Dans la Doctrine de L’ÉDMJI
Introduction
L’Existence du Dieu Père, Fils et Esprit Saint
La Bible comme la Parole Écrite de Dieu
L’Existence et la Valeur du Ministère Appelé et Choisi par Dieu
Le Rôle de la Femme dans l’Église
Une Église Universelle pour Tous
Le Baptême avec l’Eau
Le Baptême avec l’Esprit-Saint
Les Dons Spirituels et L’Imposition des Mains
Le Don de la Prophétie
Le Changement de Vie
Résurrection et Non Réincarnation
La Bénédiction de la Vie Éternelle
L’Église de Dieu Ministérielle de Jésus-Christ Internationale, naquit durant l’année 1972 comme Église Chrétienne, pratiquante de la Bible, guidée par l’Esprit Saint, par lequel se manifestent les dons spirituels, spécialement le don de la Prophétie.
Dans la première prophétie donnée par l’Esprit Saint à la Sœur Maria Luisa Piraquive, cette même année, et à son époux Luis Eduardo Moreno, Dieu a fait, entre autres, les promesses suivantes:
“De ce petit foyer, je lèverai une œuvre très grande dans laquelle je me manifesterai, je la ferai prospérer et j’amènerai les âmes ; je leur enseignerai la Doctrine et les utiliserai, je leur donnerai tous les dons spirituels et je les soutiendrai, mon œuvre croîtra dans le monde, je la lèverai, moi-même je la dirigerai et la gouvernerai”.
“Dans n’importe quel endroit où se trouvera une âme sincère, je l’amènerai à ce lieu, je lui donnerai la paix, la joie et le bonheur. Certains souhaiteront s’unir, certains même viendront d’autres congrégations et s’uniront à l’Église”
“Toute personne qui entre dans mon lieu sera béni spirituellement et matériellement, beaucoup de personnes se convertiront, je leur enseignerai ma doctrine, mon chemin de salut, je leur donnerai des révélations et je soutiendrai leurs paroles”.
“Mon Esprit les guidera, et leur enseignera toutes choses”.
Depuis ce jour donc, et jusqu’à aujourd’hui, de manière ininterrompue, toutes ces promesses se sont accomplies ; les personnes ont l’opportunité d’entendre Dieu à travers le don de la prophétie, avec de très belles expériences où Il les guide, également, au moyen de visions et rêves, en plus des révélations de Dieu, et du don de discernement.
La Bible dit dans le 2ème livre de Corinthiens, chapitre 3, “Là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté”, et ce verset s’accomplit dans l’Église, puisque tous ceux qui assistent à l’Église peuvent vérifier que c’est Dieu qui fait directement l’œuvre, et non les hommes. Par conséquent, sans aucune pression, sans persécution, sans n’imposer rien à personne, mais plutôt avec liberté, volontairement et petit à petit, avec révérence, amour pour Dieu et crainte de Dieu, le Seigneur lui-même continue à faire son œuvre dans chaque croyants, l’enseigne, écrit dans leurs cœurs ses commandements et tout se transforme en bénédiction et nouvelle vie pour celui qui croit.
17: Or, le Seigneur c’est l’Esprit ; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté..
Toux ceux qui assistent à l’ÉDMJI jouissent du pouvoir de Dieu dans leurs cœurs, changent pour une meilleure manière de vivre, sont transformés de leurs vices et défauts, ont été bénis dans les aspects matériels de leurs vies, mais avant tout, ont été remplis de bonheur, de la confiance, de la joie et de la paix que seul Dieu peut accorder.
Après plus de 4 décennies jouissant de cette manifestation, il est merveilleux de contempler la croissance de l’Église. Aujourd’hui, il existe près de 1000 lieux de congrégation dans le monde entier, dans lesquelles des centaines de milliers de personnes profitent en permanence de l’Évangile complet, du Royaume des Cieux, du Dieu vivant qui guide son peuple.
Dans l’Église de Dieu Ministérielle de Jésus-Christ Internationale, nous vivons l’existence de Dieu, le Dieu créateur, celui qui a fait le ciel, la terre et tout ce qu’il y a dessus
Nous croyons en ce Dieu qui n’a pas de début ni de fin, qui est le Premier et le Dernier, l’Alpha et l’Oméga. Nous croyons en en la Bible, le Livre des Livres inspiré par Dieu lui-même, par le biais de son Saint Esprit, et qui utilise la bouche et la plume des serviteurs de Dieu à travers du temps, dont les mémoires y sont compilées jusqu’à nos jours.
La Bible dans Deutéronome chapitre 6 indique
4: Écoute, Israël ! L’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel.
Dans Marc chapitre 12, au sujet de ce même Dieu, on peut voir que le Seigneur Jésus-Christ fait qu’un avec lui.
29: Jésus répondit : Voici le premier : Écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu, est l’unique Seigneur.
Ce Dieu, qui est Père, Fils et Esprit Saint, est donc évoqué ici et nous croyons qu’Il existe et qu’Il récompense ceux qui le cherchent, comme indiqué dans Hébreux chapitre 11.
6: Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
Depuis les premiers vers de la Bible où il est indiqué qu’eux trois étaient présents dans la création même de toutes choses, ce même Dieu a donné à comprendre aux hommes que sa pluralité et divinité était évidente. Ainsi, le livre de Genèse le fait savoir dès le chapitre 1.
26: Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
Ou, lorsqu’avec l’intention de dissoudre les prétentions des hommes dans la terre de Babel, Il s’y manifesta, confondant le langage des êtres qui avaient commencé cette œuvre, comme il est fait mention dans Genèse chapitre 11.
6-7: Et l’Éternel dit : Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c’est là ce qu’ils ont entrepris ; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu’ils auraient projeté. Allons ! Descendons, et là confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue, les uns des autres.
Mais, aussi précieuse vérité que cela soit, ceci est également mis en évidence dans le Nouveau Testament, lorsque l’Apôtre Paul se réfère à la grandeur du Dieu Tout-Puissant dans le 1re livre des Corinthiens chapitre 12 en mentionnant que même si Dieu effectue une multitude d’opérations, Il ne fait qu’un.
4 à 6: Il y a diversité de dons, mais le même Esprit ; diversité de ministère, mais le même Seigneur ; diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous.
C’est donc un seul Dieu, mais il est Père, Fils et Esprit Saint.
Pour ne citer qu’un des nombreux exemples, la Bible décrit le Père d’une belle façon, avec poésie et beauté, comme l’Ancien des Jours dans Daniel chapitre 7.
9-10: Je regardai, pendant que l’on plaçait des trônes. Et l’ancien des jours s’assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure ; son trône était comme des flammes de feu, et les roues comme un feu ardent. Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient, et dix mille millions se tenaient en sa présence. Les juges s’assirent et les livres furent ouverts.
Ou comment ne pas se rappeler la vision d’Esaïe, qui dans son chapitre 6 nous relate le moment dans lequel il reçoit l’appel de Dieu, non pas en s’autoproclamant prophète du Seigneur, mais en étant proclamé par le Seigneur, à son initiative, afin de mettre en lui sa parole.
1 à 5: L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui ; ils avaient chacun six ailes ; deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler. Ils criaient l’un à l’autre, et disaient : Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix qui retentissait, et la maison se remplit de fumée. Alors je dis : Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Éternel des armées.
Ceci est Dieu, l’Éternel est son nom, l’Éternel des armées, le Puissant dans la bataille, le Fort, le Dieu Sublime, l’Unique Dieu, et il n’y a personne comme lui, comme il l’est précisé dans Esaïe chapitre 44.
8: « N’ayez pas peur et ne tremblez pas ; ne te l’ai-je pas dès longtemps annoncé et déclaré ? Vous êtes mes témoins : Y a-t-il un autre Dieu que moi ? Il n’y a pas d’autre rocher, je n’en connais point.
À venir………..
À venir……. ….
Un autre point essentiel dans l’Église est que nous apprécions et valorisons la Bible, aussi bien l’Ancien Testament que le Nouveau Testament, pour sa qualité de Parole écrite de Dieu. Nous comprenons qu’elle est inspirée par Dieu, et qu’indépendamment de ceux qui furent les auteurs matériels de chaque livre à travers le temps, seulement Dieu lui-même est l’Unique auteur intellectuel de toute l’Écriture.
L’Apôtre Paul donne un enseignement sur ce sujet à Timothée, dans le chapitre 3 de son 2nd livre.
16-17 : Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre.
A ce propos, nous pouvons également mettre en évidence comment se manifeste l’œuvre glorieuse de l’Esprit Saint, par le biais de la Bible et par l’enseignement très clair de notre Seigneur Jésus-Christ, dans le livre de Jean Chapitre 16.
13 : Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.
Cela sous-entend que bien qu’Il se soit déjà manifesté avec sa parole écrite comme auteur et par conséquent comme interprète avec autorité, Dieu, lui-même clarifiera toute conception et Doctrine au sujet de la parole, à qui Il souhaitera la révéler, par moyen de l’Esprit Saint, qui, en se manifestant, guidera vers la vérité.
De cette façon, c’est donc l’Esprit Saint qui, en faisant son œuvre dans chaque croyant, grave un à un les commandements de Dieu, leur donnant vie, dans nos vies. Il place ses fondements dans nos esprits, dans nos cœurs.
Nous constatons alors que ceci se réalise dans l’Église, ce qui fut prévu par le Seigneur bien avant même l’antiquité, dans le chapitre 31 de Jérémie.
33 Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Éternel : Je mettrais ma loi au-dedans d’eux, Je l’écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.
Ceci est également exprimé d’une très belle façon dans le Psaume 119, lorsque le Dieu du Ciel souligne dans beaucoup de versets la valeur de ses commandements, et le résultat dans la vie du croyant, et le fait que méditer en eux de manière constante, permet de prendre plaisir dans les prescriptions de Dieu.
97 : Combien j’aime ta loi ! Elle est tout le jour l’objet de ma méditation.
98 : Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis, car je les ai toujours avec moi.
99 : Je suis plus instruit que tous mes maîtres, car tes préceptes sont l’objet de ma méditation.
100 : J’ai plus d’intelligence que les vieillards, car j’observe tes ordonnances.
Ce sont donc les évidences de ce que l’Apôtre Paul enseignait dans 2ème de Corinthiens, lorsqu’il expliquait que l’Esprit Saint vivifiait l’Écriture en nous, nous amenant donc à nous convertir. Ceci est également une réalité dans nos vies, passages que nous trouvons également dans d’autres passages du Psaume 119.
49 : Souviens-toi de ta promesse à ton serviteur, puisque tu m’as donné l’espérance !
50 : C’est ma consolation dans ma misère, car ta promesse me rend la vie.
92 : Si ta loi n’eût fait mes délices, j’eusse alors péri dans ma misère.
93 : Je n‘oublierais jamais tes ordonnances, car c’est par elles que tu me rends la vie.
94 : Je suis à toi : sauve-moi ! Car je recherche tes ordonnances.
L’apôtre Paul, faisant référence à l’Eglise, et s’adressant à elle, soulignait l’importance et la valeur du fondement mis par Dieu au moyen d’apôtres et prophètes, et comment le Seigneur par leur biais, édifiait son Œuvre. Ainsi ceci est visible dans le chapitre 2 d’Ephésiens.
19-20 : « Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens de dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. »
Dans un autre passage, un peu plus loin, dans le chapitre 4, ceci ressort dans les termes suivants :
11-12 : « Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ. »
Ceci nous fait alors remarquer non seulement l’existence de ces ministères, mais également son importance au sujet de la congrégation même.
Néanmoins, il est nécessaire de préciser que c’est une méthode délibérée de la part de Dieu, de sélectionner Lui-même un être, un cœur, pour exercer la direction ou le leadership devant le peuple.
Les personnes par lesquelles le Dieu Créateur dirigeait et se manifestait au peuple à cette époque sont très nombreuses ; il y avait par exemple Abraham, Isaac, Jacob ou Joseph, mais ce ne fut pas différent par la suite, car arrivèrent Moïse, Josué, Gédéon, Sanson, Débora et beaucoup de juges, prophètes et rois, qui eurent la mission de gouverner, diriger, ou orienter les actions des élus de Dieu.
Dans le Nouveau Testament, nous trouvons qu’il en fut ainsi également, puisque le Seigneur notre Dieu choisit Pierre pour présider le ministère avant les Juifs, et Il choisit d’une manière identique Paul afin qu’il exerce ce même travail pour les hâtés.
Evoquant ce thème, l’apôtre Paul relata le point suivant dans 1re de Timothée chapitre 2.
7 : « et pour lequel j’ai été établi prédicateur et apôtre, je dis la vérité, je ne mens pas, chargé d’instruire les païens dans la foi et la vérité. »
Et il enseigne de façon encore plus approfondie ce sujet dans le chapitre 2 de Galates.
7-8 : « Au contraire, voyant que l’Evangile m’avait été confié pour les incirconcis, comme à Pierre pour les circoncis, car celui qui a fait de Pierre l’apôtre des circoncis a aussi fait de moi l’apôtre des païens. »
C’est donc évident qu’il existait beaucoup d’apôtres, de prophètes, d’évangélistes, pasteurs et maîtres, au point que dans certaines églises comme celle de Corinthe, l’Ecriture disait que rien ne leur manquait dans aucun don, et parmi tous, se distinguait un être, à qui Dieu avait appelé, pour diriger.
Ainsi se déroule la même chose actuellement. La manifestation est complète dans l’Eglise, l’Esprit-Saint la guide, on croit et on vit le même fondement de l’apostolat, des prophètes et autres ministères. Mais, comme il a été fait depuis le début, Dieu a choisi, Lui directement, parmi eux, le cœur qui dirige les destins de l’Eglise, appel qui fut réalisé par le Dieu Tout Puissant en la personne de la Sœur Maria-Luisa Piraquive, la Servante du Seigneur.
Les exemples des appels que Dieu a faits sont nombreux. Par exemple, quand le Seigneur a dit à Abraham qu’Il le sortira de sa terre, qu’il laissera derrière lui ses parents, et qu’il marchera en suivant le chemin qu’Il lui montrera. Dans Genèse 12, on se rend compte de cette expérience, et de la façon dont le patriarche, sans même hésiter, a obéit à la voix de Dieu.
1-4 : « L’Eternel dit à Abram : Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. Abram partit, comme l’Eternel le lui avait dit, et Lot partit avec lui. Abram était alors âgé de soixante-quinze ans, lorsqu’il sortit de Charan. »
Plus loin, dans 1re de Samuel chapitre 3, nous voyons comment d’une manière très belle, et d’une façon insistante, Dieu fit son appel au prophète Samuel.
4-11 : « Alors l’Eternel appela Samuel. Il répondit : Me voici ! Et il courut vers Eli, et dit : Me voici, car tu m’as appelé. Eli répondit : Je n’ai point appelé ; retourne te coucher. Et il alla se coucher. L’Eternel appela de nouveau Samuel. Et Samuel se leva, alla vers Eli, et dit : Me voici car tu m’as appelé. Eli répondit : Je n’ai point appelé, mon fils, retourne te coucher. Samuel ne connaissait pas encore l’Eternel, et la parole de l’Eternel ne lui avait pas encore été révélée. L’Eternel appela de nouveau Samuel, pour la troisième fois. Et Samuel se leva, alla vers Eli, et dit : Me voici car tu m’as appelé. Eli comprit que c’était l’Eternel qui appelait l’enfant, et il dit à Samuel : Va, couche-toi ; et si l’on t’appelle, tu diras : Parle, Eternel, car ton serviteur écoute. Et Samuel alla se coucher à sa place. L’Eternel vint et se présenta, et il appela comme les autres fois : Samuel, Samuel ! Et Samuel répondit : Parle, car ton serviteur écoute. Alors l’Eternel dit à Samuel : Voici, je vais faire en Israël une chose qui étourdira les oreilles de quiconque l’entendra. »
Ou, lorsque la parole de Dieu fut révélée au prophète Jérémie, selon le livre du même nom dans le chapitre 1.
4-5 : « La parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots : Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations.
Egalement, lorsque l’apôtre Paul, relatant face au roi Agrippa l’expérience qu’il eut lors de sa première rencontre avec notre Seigneur Jésus-Christ, il indique qu’il n’a pas résisté à la vision par laquelle il fut appelé, et qu’il servit Dieu dans l’instant même : Que veux-tu que je fasse ? Ainsi on se rend compte de cela dans Actes 26.
19-20 : « En conséquence, roi Agrippa, je n’ai point résisté à la vision céleste : à ceux de Damas d’abord, puis à Jérusalem, dans toute la Judée, et chez les païens, j’ai prêché la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d’œuvres dignes de la repentance. »
Donc grâce à l’existence de cet appel du Seigneur Très Haut, de ce choix que le Dieu Puissant fait au sujet de son Serviteur ou Servante, Dieu soutient, et par conséquent il en résulte indéniablement la prospérité, la bénédiction et la croissance de l’Eglise.
Un thème spécial mérite d’être abordé dans cette partie : comment se conçoit le rôle de la femme dans l’Église ? Cela se vérifie dans différents passages de la Bible que la femme, même depuis l’antiquité, exerçait dans l’Église des fonctions de gouvernance, puis par la suite également des fonctions très représentative.
Dans l’Ancien Testament, elles ont agi en qualité de juges sur Israël, ou en tant que prophétesses. Débora ou Hulda, sont des cas que rappelle l’Écriture respectivement dans Juges chapitre 4 ou 2ème livre de Rois chapitre 22 :
4-5 : Dans ce temps-là, Débora prophétesse, femme de Lappidoth, était juge en Israël. Elle siégeait sous le palmier de Débora, entre Rama et Béthel, dans la montagne d’Éphraïm ; et les enfants d’Israël montaient vers elle pour être jugés.
14 : Le sacrificateur Hilkija, Achikam, Acbor, Schaphan et Asaja, allèrent auprès de la prophétesse Hulda, femme de Schallum, fils de Thikva, fils de Harhas, gardien des vêtements. Elle habitait à Jérusalem, dans l’autre quartier de la ville.
Dans l’Évangile, on voit comme sujet ferme que le Seigneur notre Dieu, ne regarde ni la condition sociale ni le sexe de la personne pour être à son service, dans cette classe de fonctions, mais plutôt son cœur. La Bible condamne ainsi ceci dans le chapitre 3 de Galates.
26-28 : Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif, ni Grec, il n’y a plus ni esclave, ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ.
De plus, unique est la recommandation que l’Apôtre Paul fit à la sœur Phoebé dans le chapitre 16 de Romains, qui travaillait comme diaconesse à l’Église de Cenchrées, laquelle nous fait comprendre qu’elle avait beaucoup de dons spirituels et de fonctions dans l’Église.
1-2 : Je vous recommande Phoebé notre sœur, qui est diaconesse de l’Église de Cenchrées, afin que vous la receviez en notre Seigneur d’une manière digne des saints, et que vous l’assistiez dans les choses où elle aurait besoin de vous, car elle a donné aide à plusieurs et à moi-même.
Mais d’autres femmes ressortent également dans l’Évangile, dans le même livre, dans les versets suivants, comme Prisca ou Marie.
3 : Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d’œuvre en Jésus-Christ,
6 : Saluez Marie, qui a pris beaucoup de peine pour vous.
12 : Saluez Tryphène et Tryphose, qui travaillent pour le Seigneur. Saluez Perside, la bien-aimée, qui a beaucoup travaillé pour le Seigneur.
15 : Saluez Philologue et Julie, Nérée et sa sœur, et Olympe, et tous les saints qui sont avec eux.
Si elles, ou également Tryphène, Tryphose, Perside, Julie et la sœur de Nérée, n’avaient pas été servantes de Dieu en imposant les mains, donnant la prophétie, enseignant la Doctrine, faisant des guérisons, et beaucoup d’autres fonctions, l’Apôtre Paul ne les aurait pas mentionnés dans son livre.
Remémorons-nous une fois de plus le passage que nous avons déjà mentionné il y a peu, dans lequel l’Apôtre Paul, en Galates chapitre 3 se dirigeant vers l’Eglise de Galatie, éclaircissait qu’il n’y avait aucun type de différenciation ou discrimination au sujet de l’accès à l’Evangile Complet du Royaume du Ciel.
26 à 28 : « Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif, ni Grec, il n’y a plus ni esclave, ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. »
Ainsi, il n’est pas seulement évident que les portes de l’Eglise doivent être ouvertes pour les hommes et femmes d’une façon égale ; mais aussi qu’on ne doit pas faire acception de personnes en raison de leurs croyances précédentes, de leur couleur de peau, de leur communauté, de leur peuple ou origine territoriale, de leur condition économique, de leurs capacités physiques ou intellectuelles, de leur idéologie, de leur façon de penser, ou de leur orientation sexuelle. Tous, sans exception, doivent avoir la possibilité de se rapprocher de la Foi en Jésus-Christ, en l’Esprit-Saint, en le Père, en l’Unique Dieu Véritable.
Rappelons-nous que le sacrifice du Seigneur sur la croix du Calvaire, a permis d’éliminer cette séparation préexistante par laquelle aussi l’humanité était exclue d’être peuple de Dieu, comme le réitère le chapitre 2 d’Ephésiens.
13-14 : « Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, »
Alors, quelle que soit notre condition, l’Eglise s’offre Universelle pour Tous, dans ce temps, grâce à l’Œuvre du Seigneur Jésus, à son unique et parfait sacrifice, au traitement direct de Dieu avec les croyants, qui jour après jour se mettent en évidence grâce à son Appel et à son Soutien.
Il convient donc à chacun de nous de profiter de l’opportunité de valoriser ce que Dieu fait dans notre vie, nous disposer pour Lui, et nous dédier à Lui, pour ouvrir la porte de notre cœur, à l’appel du Seigneur, comme aussi Il l’annonce dans Apocalypse chapitre 3.
20 : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. »
Nous croyons en la doctrine du baptême d’eau, comme étant l’un des commandements ayant une signification spirituelle très profonde, comme le Seigneur Jésus-Christ le signala référence dans Matthieu Chapitre 28
19–20 : Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.
Le croyant doit avoir la capacité et la maturité suffisantes, pour prendre la décision de se faire baptiser dans l’eau. Le Seigneur, dans Marc 16, ordonne qu’il est nécessaire de croire, et donc un nouveau-né, un bébé, ou un enfant, ne sachant pas avec exactitude la dimension de l’acte qu’il réalise, ne peut pas avoir ce baptême.
16 : Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.
Selon le 1re chapitre des Corinthiens chapitre 7, la bénédiction des enfants, est permise par le Seigneur, par l’engagement de ses parents à Dieu jusqu’à ce qu’ils commencent à être responsables devant Dieu et à avoir la maturité nécessaire que demande la Croyance en Christ.
14 : Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère ; autrement vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints.
Donc, à propos des enfants, nous suivons dans l’Église l’exemple de notre Seigneur Jésus, qui étant enfant fut amené au temple pour être présenté. Nous trouvons ce passage dans le chapitre 2 de Luc.
25-28 : Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit-Saint était sur lui. Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint au temple, poussé par l’Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu’ordonnait la loi, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit :
Ou lorsque Jésus-Christ lui-même, présenta certains enfants devant Dieu dans Matthieu 19
13-15 : Alors on lui amena des petits enfants, afin qu’il leur imposât les mains et priât pour eux. Mais les disciples les repoussèrent. Et Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. Il leur imposa les mains, et il partit de là.
De plus, avec l’acte du Baptême d’eau, le croyant meure symboliquement, est enseveli, et ressuscite réuni avec notre Seigneur Jésus-Christ pour une nouvelle vie. Ainsi, l’Apôtre Paul l’enseigne d’une façon très belle dans les livres qu’il a adressés aux Romains, dans son chapitre 6 et aux Colossiens dans le chapitre 2.
4 : Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
12 : ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts.
À propos du Baptême d’eau, différents passages de la Bible peuvent être évoqués ; mais référons-nous seulement à ce qu’a été vécu par l’Église en Samarie, dans un passage du chapitre 8 d’Actes des Apôtres, qui évoque ce baptême, l’appelant « au nom de Jésus ». De plus, le Baptême avec le Saint-Esprit est également mentionné.
14-17 : Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit. Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit.
Pour finir, la Bible enseigne que le croyant ne doit pas se faire baptiser dans l’eau seulement pour être lavé du péché ou des impuretés et souillures mais il doit se compromettre avec Dieu pour vivre mieux, s’efforcer de changer et faire tout son possible pour Lui plaire ; afin que de cette façon, il y ait une nouvelle vie, en perfection devant Dieu. L’Apôtre Pierre l’indique ainsi dans le chapitre 3 de son 1re livre.
21 : Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ.
Dans l’EDMJI, nous croyons, vivons et jouissons généreusement de cette expérience de la part de Dieu. L’Esprit-Saint a été compris et recherché sincèrement depuis plus de 40 ans, lorsque, comprenant l’enseignement des Évangiles dans lesquels apparaît enregistrée la promesse faite par le Seigneur Jésus-Christ à propos du Consolateur, il fut demandé au Père qu’Il concède cette bénédiction spéciale au milieu des croyants ; et aujourd’hui nous pouvons dire qu’elle est abondante dans la congrégation.
Dans le chapitre 14 selon Jean, ainsi apparaît enregistrée cette promesse du Seigneur Jésus.
16-17 : Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.
Ce passage, tellement beau, pourrait parfaitement être accompagné avec celui apparaissant dans Luc 11, qui se réfère à la Grâce de Dieu, concédant la bénédiction du Saint-Esprit aux croyants qui le demandent avec un cœur sincère.
13 : Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent.
Nous trouvons relaté le principe d’accomplissement de ces paroles dans le chapitre 2 d’Actes des Apôtres, lorsque l’Esprit-Saint descendit avec pouvoir et avec des visions de langues comme de feu se posant sur la tête des 120 qui étaient réunis dans cette haute pièce.
4 : Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.
Le fait de parler en langues est le signe d’avoir reçu le baptême en l’Esprit-Saint que concède notre Seigneur Jésus-Christ. Même si, ici, il s’est manifesté dans d’autres langues connues par la région, les écritures plus en amont nous indiquent que l’expérience à ce sujet consiste à parler en langues angéliques que nous ne pouvons pas comprendre.
Dans le 1re livre des Corinthiens 14, la Bible enseigne à ce sujet.
2 : En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c’est en esprit qu’il dit des mystères.
Dans le chapitre 10 des Actes des Apôtres, la Bible nous montre comment les juifs virent avec leurs propres yeux que cette bénédiction s’était également répandue sur les païens, et qu’ils parlaient en langues et glorifiaient Dieu.
44-46 : Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens. Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu.
Également dans le chapitre 19, nous voyons l’exemple de Paul qui prêche aux 12 disciples qu’il rencontra à Éphèse.
6 : Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient.
Pour conclure, en mettant l’accent que nous sommes actuellement dans les derniers temps, l’Écriture nous l’indique depuis l’antiquité par la promesse faite par Dieu, à travers les lèvres du prophète Joël dans le chapitre 2, pour ces jours dans l’Église du Seigneur.
28-29 : Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Même sur les serviteurs et sur les servantes, dans ces jours-là, je répandrai mon Esprit.
Comme nous l’avons déjà dit, une caractéristique propre de l’Eglise, est la guidance de l’Esprit-Saint. Sa manifestation se fait au moyen des dons spirituels, tel que le don de la prophétie.
Les dons spirituels étant nombreux, et mentionnés dans de nombreux passages du Nouveau Testament, nous citerons seulement quelques exemples, dans le 1er livre de Corinthiens 12.
4-11 : « Il y a diversité de dons, mais le même Esprit ; diversité de ministères mais le même Seigneur ; diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune. En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ; à un autre, la foi, par le même Esprit ; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit ; à un autre le don d’opérer des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre le discernement des esprits ; à un autre, la diversité des langues ; à un autre, l’interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. »
En ce qui concerne le service ou l’exercice des dons spirituels, il est nécessaire de faire ressortir d’entre eux l’imposition des mains, don par lequel se font évident d’autres dons. On impose les mains pour guérisons, pour libérations, pour faire des miracles ou pour faire répartir le baptême en l’Esprit-Saint.
L’Apôtre Paul souligne la valeur de l’imposition des mains dans le 1er livre qu’il écrit à Timothée, dans son chapitre 4 ; l’instruisant, comme à nous également aujourd’hui.
14 : « Ne néglige pas le don qui est en toi, et qui t’a été donné par prophétie avec l’imposition des mains de l’assemblée des anciens. »
Notre Seigneur Jésus-Christ, imposait les mains comme raconté dans Matthieu 19.
14-15 : « Et Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. Il leur imposa les mains, et il partir de là. »
Le chapitre 19 des Actes des Apôtres nous enseigne également sur ce sujet, évoquant l’Apôtre Paul.
6 : « Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient. »
D’une façon identique, les Apôtres Pierre et Jean le firent dans Actes 8.
17 : « Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et il reçurent le Saint-Esprit. »
D’une façon réitérée et systématique, l’Ecriture montre donc avec clarté l’existence, le travail et les bénédictions opérées par le don d’imposition des mains.
Parmi tous les dons spirituels, l’Ecriture est précise lorsqu’elle fait ressortir l’un d’entre eux, le don de la prophétie. Il n’en fait aucun doute lorsqu’on lit minutieusement les premiers versets du chapitre 14 du 1er livre de Corinthiens.
1-5 : Recherchez la charité. Aspirez aussi aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie. En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c’est en esprit qu’il dit des mystères. Celui qui prophétise, au contraire, parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les console. Celui qui parle en langue s’édifie lui-même ; celui qui prophétise édifie l’Eglise. Je désire que vous parliez tous en langues, mais encore plus que vous prophétisiez. Celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n’interprète, pour que l’Eglise en reçoive de l’édification.
Nous nous réjouissons donc dans le Seigneur, par la présence, et pourquoi ne pas le dire, par l’abondance du don de la prophétie au milieu de l’Eglise, dont la vigueur et la vérité est mise en évidence d’une façon permanente non seulement par l’accomplissement des promesses faites par Dieu au moyen de ce don, mais par les fruits, bons, qui démontrent que celui qui se manifeste est le Créateur.
C’est formidable de voir comment l’enseignement, ou, peut être mieux la description, que fit Jésus de Nazareth de l’œuvre de l’Esprit-Saint, est permise par le don de la prophétie, qui est vécu dans l’Eglise ; l’Esprit-Saint rapportant à l’enfant ce que Dieu le Père et Dieu le Fils parlent et pensent de lui.
Nous nous référons précisément aux mots donnés par Lui, dans Jean chapitre 16.
13 :Quand le Consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.
Cependant, nous voyons au fil du Nouveau Testament que l’Œuvre Glorieuse de l’Esprit-Saint au moyen des dons spirituels y est présente de façon notable, et ceci, malgré qu’actuellement il soit inconnu pour certains qui nient son existence.
Nous pouvons alors nous demander pourquoi le Seigneur Jésus a affirmé qu’après Lui, de grandes œuvres seraient faites par Lui. Si c’est le même Dieu, et c’est sa même Eglise, et si nous sommes où Il se manifeste, et si nous sommes avec un cœur sincère, et l’aimons avec sincérité, la logique est donc que tout ceci se vive, dans ce temps que la Bible relate au sujet de l’Eglise.
D’autres, ayant recours à ce que dit l’Ecriture dans Matthieu 11, prétendent ignorer que l’Esprit-Saint se manifeste avec le don de la prophétie.
13 : Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu’à Jean .
En interprétant ainsi, deux choses sont ignorées.
Tout d’abord, que ce verset fait référence aux prophéties en lien avec la première venue de notre Seigneur Jésus-Christ, lorsqu’étant Dieu, Il prit une forme humaine et fût l’un d’entre nous. Motif par lequel, en rapport avec ce fait, Il n’aurait pas prophétisé d’avantage, et le dernier qui prophétisa, fut le même Jean Le Baptiste.
Puis en effet, dans un deuxième temps, il est également ignoré que les passages qui évoquent l’existence dans l’Eglise primitive du don de la prophétie après l’époque de Jean le Baptiste, sont nombreux.
Un d’entre eux se situe dans le 1er livre de Corinthiens comme évoqué apparemment, mais également dans Actes des Apôtres, chapitre 21.
8-9 : Nous partîmes le lendemain, et nous arrivâmes à Césarée. Etant entrés dans la maison de Philippe l’évangéliste, qui était l’un des sept, nous logeâmes chez lui. Il avait 4 filles vierges qui prophétisaient.
Ou dans le 1er livre de Timothée chapitre 1 :
18 : Le commandement que je t’adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c’est que, d’après elles, tu combattes le bon combat.
Ou dans le 1er livre de Thessaloniciens chapitre 5 :
20 : Ne méprisez pas les prophéties.
A la lumière des Ecritures, le don de la prophétie est donc réel, valide et présent dans notre temps, au milieu de l’Eglise.
Cependant, comme il est également enseigné par l’Apôtre Paul dans Corinthiens, il existe un chemin beaucoup plus beau, qui est le chemin de l’Amour ; mais cet amour, compris dans sa véritable dimension, consiste à faire la volonté de Dieu et de ne pas pécher.
Rappelons-nous que le Seigneur Jésus a dit à ses disciples, qu’ils seraient appelés amis de Dieu, s’ils faisaient ce qu’Il leur demandait, dans le chapitre 15 de Jean.
14 : Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande.
Il venait donc leur enseigner à ce sujet, notamment dans le chapitre 14 où Il leur déclarait dans les termes suivants :
23 -24 : Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé.
Lorsque ceci se produit, lorsqu’on aime Dieu, comme Il demande qu’on l’aime, la personne commence à s’éloigner du péché, naît à une nouvelle vie, se corrige de son mauvais chemin, et donne des fruits dignes de sa repentance.
Le but du croyant est le salut, donc atteindre la perfection, et vivre en elle, se dédiant à Dieu indépendamment de tous les autres sujets qu’il faut s’occuper dans notre vie ; ceci plaît à Dieu.
Dans Hébreux 12, se relate cette maxime :
14: Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur
Également, depuis l’antiquité, dans la Psaume 24, le même message était présent dans d’autres termes.
3 : Qui pourra monter à la montagne de l’Éternel ? Qui s’élèvera jusqu’à son lieu saint ?
4 : Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur ; celui qui ne livre pas son âme au mensonge, et qui ne jure pas pour tromper.
5 : Il obtiendra la bénédiction de l’Éternel, la miséricorde du Dieu de son salut.
6 : Voilà le partage de la génération qui l’invoque, de ceux qui cherchent ta face, Dieu de Jacob !
Mais ce changement de vie, ce chemin en perfection, ces bons fruits, qui permettent d’identifier le cœur de l’être, sont évoqués par le Seigneur Jésus dans les Évangiles, et sont aussi réclamés pour tous les croyants, par l’Apôtre Paul dans Éphésiens 4.
13 : jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ.
Et un peu après dans le même chapitre.
22-24 : eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité.
Et pourquoi pas également dans le chapitre 5.
1 : Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur.
Ces passages, comme beaucoup d’autres dans la Bible, nous amènent au même point : que le croyant se conduise bien, en perfection, dans cette vie, pour plaire à Dieu, et atteindre le salut.
Enfin, comme nous croyons à la Vie Éternelle, au Salut que le Seigneur concède, nous rejetons donc l’existence de la réincarnation compte tenu également de ce que l’Écriture nous enseigne.
Ainsi, dans le chapitre 9 d’Hébreux, il est évident qu’il existe une seule vie sur cette terre, une seule opportunité, et par conséquent une seule mort physique. Une fois qu’elle se produit, nous devons être jugés, conduisant certains à la vie éternelle et d’autres à la mort, condamnation et confusion éternelles.
27: Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement,
Dans le même sens et pour conclure, il nous paraît nécessaire de souligner la différence entre le fait que l’Esprit de Dieu œuvre et se manifeste par le moyen des dons spirituels, du fait qu’une fois décédé, l’esprit d’un être créé revienne ou ait des interactions avec ceux qui vivent encore dans ce corps.
Cette seconde hypothèse, n’est pas possible à la lumière de l’Écriture, car elle déclare bien qu’après la mort, celui qui est parti n’a pas d’occasion de revenir en aucune façon sur cette terre. Pour cela, en lisant en détail l’expérience entre le riche et Lazare dans Luc 16, aucun doute ne subsiste à ce sujet.
19 -31 : Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait une vie joyeuse et brillante vie. Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d’ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche ; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères. Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli. Dans le séjour des morts, il leva les yeux ; et tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Il s’écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre cruellement dans cette flamme. Abraham répondit : Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne ; maintenant ici il est consolé, et toi, tu souffres. D’ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire. Le riche dit : Je te prie donc, père Abraham, d’envoyer Lazare dans la maison de mon père ; car j’ai cinq frères. C’est pour qu’il leur atteste ces choses, afin qu’ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments. Abraham répondit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent. Et il dit : Non, père Abraham, mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils se repentiront. Et Abraham lui dit : S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait.
Au cas où il resterait un doute, nous ne pouvons pas passer outre la Bible, lorsque dans Esaïe 8, on nous enseigne avec la même transparence que les morts ne seront pas l’objet de consultation pour qu’ils répondent via les vivants.
19-20 : Si l’on vous dit : Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir, qui poussent des sifflements et des soupirs, Répondez : Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? A la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple.
Et nous, au contraire, nous ne voulons pas seulement qu’Il nous couvre, mais que notre lumière resplendisse comme le milieu du jour, comme l’enseigne le chapitre 4 de Proverbes.
18 : Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, Dont l’éclat va croissant jusqu’au milieu du jour.
En somme, sans avoir pris tous les sujets ni en expliquant chaque sujet avec la profondeur que chacun mérite, nous avons au moins pu aborder dans ces lignes quelques thèmes fondamentaux, même s’il s’agit des aspects les plus basiques, les rudiments et le lait spirituel que l’on reçoit à l’Eglise.
Comme dit le prédicateur dans Ecclésiaste : la fin de tout discours écouté est ceci, Aime Dieu et garde ses commandements ; car ceci est le tout de l’homme.
Comme nous l’avons déjà dit, en mettant en pratique ces choses, et surtout, en aimant Dieu de tout son cœur, et donc en s’éloignant de façon volontaire et consciente de toute forme de péché, le croyant aura labouré son champ en vue du Salut et de la Vie Eternelle.
Profitons donc dans l’Eglise de l’œuvre Rédemptrice de notre Seigneur Jésus-Christ, contemplant l’accomplissement de la promesse faîte par le Fils, vivant l’œuvre Glorieuse de l’Esprit-Saint dans notre être, vérifions l’Evangile Complet, et marchons sur le sentier sûr en vue du Salut, de la Vie Eternelle, le but ultime du croyant.